Acheter une voiture en Suisse : les démarches et les avantages pour les automobilistes français

Acheter une voiture en Suisse : les démarches et les avantages pour les automobilistes français

Pourquoi acheter sa voiture en Suisse ?

Vous cherchez à acheter une voiture de qualité, bien entretenue et à un prix souvent plus attractif qu’en France ? Et si vous jetiez un œil du côté de la Suisse ? Le marché automobile helvète regorge de belles opportunités pour les automobilistes français… à condition de bien connaître les démarches d’importation. Dans cet article, je vous guide pas à pas pour importer votre prochaine voiture depuis la Suisse et vous montre pourquoi de plus en plus de conducteurs franchissent le pas.

Un marché suisse aux nombreux avantages

La Suisse, ce petit pays aux routes impeccables et aux conducteurs exigeants, peut paraître surprenante comme destination pour l’achat d’une voiture. Et pourtant, elle a de solides atouts :

  • Des véhicules bien entretenus : Les Suisses sont méticuleux avec l’entretien de leurs voitures. Les contrôles techniques sont stricts, et les carnets d’entretien sont souvent bien remplis.
  • Faible kilométrage : Beaucoup de voitures suisses roulent peu, surtout dans les régions urbaines. Une occasion récente peut afficher moins de kilomètres qu’un modèle équivalent en France.
  • Prix attractifs : Les prix suisses, bien qu’en francs suisses (CHF), restent souvent compétitifs. En raison du pouvoir d’achat local plus élevé, les négociations sont aussi possibles, surtout avec des particuliers.
  • Des marques premiums bien représentées : Audi, BMW, Mercedes, mais aussi Porsche ou Tesla : vous avez plus de choix dans certaines gammes haut de gamme.

Mais attention, ce n’est pas du tout cuit : importer un véhicule suisse demande de suivre une procédure rigoureuse.

Les étapes pour importer une voiture de Suisse en France

Passons maintenant au concret. Vous avez repéré un beau modèle à Lausanne ou Zurich ? Voici le parcours à suivre :

1. Vérifiez la conformité du véhicule

Avant tout, assurez-vous que la voiture est bien homologuée pour la route en France. Si elle est européenne à la base (ce qui est fréquent), pas de souci. Mais pour certains modèles spécifiques, notamment hors UE, il peut y avoir des adaptations à faire (phares, antipollution…)

Vérifiez également que le vendeur possède l’ensemble des documents suivants :

  • L’attestation de conformité CE (COC)
  • Le carnet d’entretien ou factures d’entretien
  • Le permis de circulation suisse (carte grise)

2. Le contrat de vente

Que vous achetiez à un particulier ou un professionnel, rédigez toujours un contrat de vente clair, mentionnant le prix payé, l’état du véhicule, le kilométrage, le numéro de châssis (VIN) et la date de la transaction. Cela servira de base pour les formalités douanières et fiscales.

3. Le passage à la douane

C’est l’étape à ne pas négliger. Pour un véhicule acheté en Suisse puis importé en France, il vous faudra passer la frontière par un poste de douane autorisé à traiter les véhicules (ce n’est pas le cas de toutes les douanes !). Là, deux documents essentiels vous seront remis :

  • Le document 846 A : preuve de dédouanement indispensable pour l’immatriculation en France.
  • Un justificatif de paiement de la TVA à 20% (si le véhicule est neuf ou si vous achetez à un professionnel suisse).

Bon à savoir : Si vous achetez à un particulier et que le véhicule a plus de 6 mois et plus de 6000 km, la TVA n’est généralement pas due. Un appel à la douane permet toujours de clarifier votre situation.

4. Le quitus fiscal

Après le dédouanement, rendez-vous au service des impôts des entreprises (SIE) de votre domicile pour demander le quitus fiscal. C’est un document qui atteste que vous êtes en règle avec la TVA. Là encore, mieux vaut y aller avec tous les papiers du véhicule et la facture d’achat.

5. Le contrôle technique français

Pour une voiture de plus de 4 ans, un contrôle technique datant de moins de 6 mois est obligatoire. Même si le contrôle suisse est valide, vous devez repasser le CT en France avant l’immatriculation.

6. Demande d’immatriculation en ligne

Enfin, direction le site de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés) pour demander votre carte grise française. Vous devrez fournir :

  • Le certificat de dédouanement 846 A
  • Le quitus fiscal
  • Le COC ou attestation d’homologation
  • Un justificatif de domicile
  • Le contrôle technique
  • Le contrat de vente ou facture

Et voilà, une fois la carte grise reçue, il ne vous reste plus qu’à faire poser vos plaques françaises, et à prendre la route !

Frais à prévoir lors d’une importation suisse

L’aspect financier est bien évidemment crucial. Outre le prix du véhicule, plusieurs coûts doivent être anticipés :

  • Frais de douane : En général, pas de droits de douane si le véhicule est d’origine européenne. Mais vérifiez toujours le certificat d’origine.
  • TVA : 20% du montant d’achat si le véhicule est neuf ou acheté à un professionnel.
  • Transport ou convoyage : Si vous ne repartez pas avec le véhicule en roulant, un convoyeur peut s’en charger (comptez entre 500 et 1000 € selon distance et prestations).
  • Contrôle technique français : Environ 85 €.
  • Certificat d’immatriculation : Le coût varie selon la puissance fiscale du véhicule et votre région (environ 100 à 400 €).

En additionnant tous ces éléments, l’opération reste souvent rentable, surtout pour des véhicules hauts de gamme ou bien équipés, dont le prix neuf est bien plus élevé en France.

Petit conseil d’initié pour économiser du temps (et un peu d’argent)

Certains professionnels comme AutoImport33 peuvent vous simplifier toutes ces démarches. Ils s’occupent du transport, du passage en douane, de l’homologation et même de l’immatriculation en France. Pratique si vous ne voulez pas faire cavalier seul ou si vous n’avez pas envie de perdre du temps avec l’administration française.

D’ailleurs, plusieurs de nos clients ont déjà fait le choix d’importer leur voiture suisse via notre service. Cédric, par exemple, a trouvé son Audi Q5 à Genève. En une semaine, le véhicule était rapatrié, homologué et immatriculé, prêt à rouler en Gironde. Une belle économie de 4 500 € par rapport à l’achat du même modèle en France.

Le cas particulier des voitures électriques suisses

Eh oui, les Tesla, BMW i3, Renault Zoé et autres électriques sont également présentes sur le marché suisse. L’importation fonctionne de la même manière, mais la TVA doit obligatoirement être payée, même sur une occasion, si achetée à un professionnel.

La bonne nouvelle ? Les véhicules électriques bénéficient souvent de bonus ou d’exonérations locales sur la carte grise… même s’ils viennent de Suisse. De quoi faire une double économie.

Ce qu’il faut retenir

Acheter sa voiture en Suisse est une option intéressante, mais elle demande un minimum de préparation. Les bonnes affaires sont nombreuses, en particulier pour les modèles premium ou bien équipés, mais les démarches d’importation exigent rigueur et anticipation.

En résumé :

  • Vérifiez la conformité du véhicule
  • Négociez toujours avec un contrat de vente clair
  • Ne négligez pas la douane et la TVA
  • Réalisez un contrôle technique en France
  • Immortalisez le tout avec une carte grise française via l’ANTS

Et surtout, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel si vous souhaitez éviter les galères administratives. Chez AutoImport33, on s’occupe de tout ça avec passion… et un peu de café aussi ! Vous avez un projet ou une question ? Parlons-en.